MeetISIC : observons ensemble les métiers de la com’

Présentation de l’Observatoire des Métiers de la Communication
Retour sur le 1er MeetISIC : « observons nos métiers », une idée intéressante et originale de Jérémy Abdilla, membre de la commission Observatoire APACOM (diplômé ISIC 2009). 
Cette étude a été réalisée dans le cadre de l’édition 2017 de l’Observatoire des Métiers de la Communication en Nouvelle-Aquitaine mené par l’APACOM.

Le 28 juin dernier dans les locaux de Anje Aquitaine, nous vous proposions un moment de partage : témoigner sur notre quotidien de communicant, échanger sur nos métiers et veiller sur leurs évolutions. Une quinzaine d’anciens ont répondu présent.

Nicolas Chabrier, vice-Président de l’APACOM et secrétaire de Post ISIC (diplômé ISIC 2008), a dévoilé rapidement  les chiffres clés de l’enquête réalisée auprès de 300 professionnels de la com’ en Nouvelle-Aquitaine
Angèle Andrieu, Quentin Faure et Elodie Gray, étudiants en 2ème année du Master Communication des Organisations (ISIC), nous ont présenté leur conclusions du volet quantitatif de l’enquête (une trentaine d’entretiens semi-directifs menés par les étudiants), un projet pédagogique mené pour et avec l’APACOM, sous la direction d’Aurélie Laborde, maître de conférence l’Université Michel de Montaigne (diplômée ISIC 1996) 

Autant d’axes de discussions et de thèmes pour nous inviter à débattre :

1- Les nouveaux profils des communicants
Outre les qualités rédactionnelles, relationnelles, d’adaptabilité… les professionnels interrogés ont souvent soulignés, l’importance des qualités humaines. L’ouverture d’esprit, la curiosité et la capacité de remise en question font  également partie des caractéristiques qui apportent une vraie plus value pour notre panel.

« On ne doit pas uniquement former des jeunes
dans une optique d’employabilité absolue de l’entreprise,
il ne faut pas fermer l’esprit des jeunes”

 

2- Les nouvelles pratiques à l’heure du digital
La communication se doit d’être limpide face à des publics experts et diversifiés. En cela, elle positionne stratégiquement l’organisation vis à vis de ses cibles et de ses concurrents et défend un nouveau gage de transparence.

« Tout le monde veut connaître l’entreprise derrière la marque, les valeurs, la responsabilité sociétale.
[…]
 Les entreprises ont dû s’aligner sur une dynamique vertueuse. »

D’une part, il est essentiel d’avoir une capacité d’adaptabilité aux évolutions permanentes des technologies digitales, passant par la connaissance et la maîtrise d’outils précis.
D’autre part, il est aussi important de pouvoir réagir à l’immédiateté, aux attentes croissantes des clients, et aux relations fluctuantes avec les publics.

 

3- Les nouvelles relations aux publics
Le numérique est un outil très efficace dans la construction de relation hyper-personnalisées, notamment grâce aux méthodes de traçages.

“La  technologie  a évolué, permettant de qualifier de plus en plus la personne derrière l’écran.

Maintenir les relations paraît de plus en plus difficile. Si la technologie nous permet de cibler plus efficacement, le phénomène de zapping peut empêcher la conversation.  C’est pourquoi, selon le panel interrogé, « la narration d’entreprise » apparaît comme l’une des méthodes la plus efficace pour conserver un lien avec les publics.

« Il faut raconter des histoires d’Homme pour toucher les Hommes »

4- Les nouvelles stratégies de communication
Les professionnels interrogés se sont tous accordés pour dire que la prise en compte du Big Data dans la communication est désormais fondamentale. Pour autant, ils ont su rappeler les limites de la Data
 : pour eux, elle n’est qu’un adjuvant qui redéfinit les règles de la communication et du marketing, mais ne remplace en rien les idées et le génie humain.

«  Une bonne évaluation de sa stratégie repose sur une bonne répartition entre indicateurs quali et quanti.
Le numérique secoue les pratiques, ne pas utiliser le numérique, c’est être destiné à mourir. »

Notre panel a lui aussi confirmé cette nouvelle tendance qui redessine les limites de la stratégie de communication. De ce fait, les résultats plus quantifiables ont permis d’asseoir la légitimité de la communication au sein des entreprises et positionner celle-ci comme intrinsèquement liée à la stratégie de la direction générale.
Par exemple, les professionnels reconnaissent que la mesure optimisée du ROI permet de justifier des choix et des budgets.

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